Maman....
Maman …….
Les arbres aux mille couleurs d’automne
Que j’aimais tant regarder et écouter ,
Sur le chemin dans le bois près de chez nous,
Sont soudain devenus aussi mornes qu’ une photo
En noir et blanc !
Le coq chantait encore hier sur la butte
Mais son chant était pour moi désespéré .
Le vent dans les grands chênes ne sifflait plus .
Il geignait et avait des sanglots longs et profonds .
Il emportait mon enfance , mes rires , mon insouciance
Vers des forêts lugubres d’où on ne revient jamais .
Debout sur ta tombe Maman , je cherchais un murmure,
Un signe de ta présence , un rayon de soleil
Semblable à tes sourires si doux et aimants .
Hagard , je ne savais plus rien , ne comprenais plus rien.
Faut il qu’un être cher s’en aille pour qu’enfin
Je devienne lucide : orgueil illusoire , vanité vaine
Vous m’êtes d’aucun secours ! Seul l’amour subsiste.
Maman quel beau nom , comment vais-je te le dire ?
Maman écoute doucement jusqu’à la fin de mes jours
Ce beau nom que je te crie tout bas ……Maman , Maman….
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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