Sur la faïence fragile d’une vieille palette,
Un amas de bières bon marchées
Faîtes pour les mains grises arachnides
De l’homme qu’on oublie.

Parmi les décombres des jours insipides,
On louvoie entre docilité et passivité…

Sombre addiction funeste
Des doigts anthracite de cet inconnu
Rencontré aux aléas des trottoirs…

On fuit son regard,
Sodomie des miroirs,
Quand surgit l’étoile du matin…

Conscience de la fatalité
En résurrection pimentée,
Un sursaut transitoire
Quand le futur rime à l’imparfait…

Relents d’alcool
Dans la laverie automatique
Qui lui sert de regard…

Je fuis…

Je change d’accotement…

Avec toutes les excuses hypocrites
Sillonnant mes synapses…

Où êtes-vous ?

Mes principes, mes rêves,
Mes beaux discours…

Evanouissement, disparition totale
Face à la réalité.
Je ne peux taire mes peurs
Pour aller vers l’autre…
Je ne peux dissimuler ma lâcheté
Face à l’inconnu…

Entre lutte et facilité
J’erre…

"Entre lutte et facilité j'erre.."..làest la solution de ce tte lutte ..de cette prose aux vapeurs d'alcool.!

un poème envoutant avec des images originales, j'aime beaucoup, la profondeur de vos poèmes a quelque chose de magique, irrévérencieux et noble au sens artistique, un grand bravo,

amitiés

yann

la vérité, l'impussance, les limites...humblement accepter que les hommesd'exception, les sains hommes sont très rares...pourquoi?
Merci pour cette belle remise en question,elle me permet de vivre aujourd'hui encor avec ma médiocritée...

Merci à vous pour vos différents commentaires ou analyses, juste la rencontre d'un sdf d'habitude je vais à la rencontre, mais là j'ai bloqué...