A l’instar d’un aigle solitaire,
Accroupi tel un otage volontaire
Sur le promontoire de la vie.
Il médite le temps qui s’écoule
A la croisée des envies
Et le mouvement de la foule
Une ribambelle de voix ambiguës
En provenance de la cohue
A l’instar d’un aigle solitaire
Accroupi comme un otage volontaire
Sur le cap de la vie…
Méditant les âmes qui perdent l’essence
Au milieu d’une vraie effervescence
Succombant aux facticités des appâts
Et des discours suspendus en amas
Des prisonniers aveugles entre les cloisons du suivisme
Dans la main d’un tortionnaire exigeant le mutisme
A l’instar d’un condor solitaire
Comme un prisonnier volontaire
Accroupi sur l’acmé de la vie
Aux enchevêtrements des envies
Méditant le temps qui passe doucement
Comme un troupeau d’oiseaux mirobolants
Traversant le ciel d’un air indifférent
Laissant une plume flottant dans l’air
Comme signe de leur passage éphémère
A l’instar d’un aigle solitaire
Accroupi comme un otage volontaire
Sur le promontoire de la vie
Méditant les êtres qui chavirent dans l’océan des envies
Au rythme leste de l’effervescence
Qui hante les coquilles infâmes
Qui couvrent les orées blanches de l’âme
Et camouflent les dorures de la transparence
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