Un soir à Manaus
nous nous sommes comptés,
un, deux, trois, quatre,
nous nous sommes assis
à la terrasse d’un restaurant,
parmi une vingtaine de tables vides
et ordinaires
peut être un deux trois quatre indiens
nous regardent avec curiosité,
la chaleur s’immisce dans nos yeux,
la première caipirinha est douce,
deux d’entre nous sont amoureux,
leurs yeux se cherchent et se trouvent,
la deuxième caipirinha est insolente,
les mots deviennent hasardeux,
la troisième caipirinha est sauvage,
la volonté n’a plus d’importance,
il faut laisser les coeurs parler
avant les mots, surtout ici
où personne ne nous comprend,
la quatrième caipirinha est reine,
le restaurant nous appartient,
le brésil est amical et les deux amis
se prennent par la main,
mieux vaut les laisser seuls
nous battons en retraite,
l’amour n’appartient à personne
ils s’expliquent tous les deux,
nous rentrons rapidement
une voiture fonce vers nous
pour nous effrayer ou pire,
le Brésil est sauvage,
le monde n’est pas serein,
un , deux…
ne comptons pas plus loin.

J'ai lu votre poème pour moi mais aussi pour mon compagnon qui est allé au Brésil... Il s'est revu là-bas et dis que c'est "exactement ça ! "... Merci pour cette ambiance, pour ce voyage...

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c'est comme si j'étais là,merci

Merci pour cette atmosphère, cela tombe bien je pars à Rio mardi prochain, je me souviens aussi lors d'un précédent voyage, d'une soirée caipirinha dans un rodésio où la viande est servie à volonté, d'une soirée magique où je flottais dans l'espace, j'ai adoré te lire et revivre cette ambiance d'ailleurs, merci pour le souvenir, avec toute mon amitié, Simon...

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tres joli merci mieux vaut les laisser seuls
nous battons en retraite,
l’amour n’appartient à personne
ils s’expliquent tous les deux,
nous rentrons rapidement
une voiture fonce vers nous
pour nous effrayer ou pire,
le Brésil est sauvage,
le monde n’est pas serein,
un , deux…
ne comptons pas plus loin.
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l'amour est une fleur. Il faut prendre soin d'elle pour quelle fleurisse et donne son parfum.

Merci à vous pour ce joli voyage partagé...
Avec vos mots c'est encore plus chaud
surtout après autant de "caipirinha".

"le Brésil est sauvage,
le monde n’est pas serein,
un , deux…
ne comptons pas plus loin. "

Je pensais que pour cela il suffisait de traverser
le périph extérieur !!!!!!

J'ai aimé

Antoine

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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine

EXCLUS pour intolérance envers un membre et non respect des décisions de la Modération.

J'ai aimé cette atmosphère, cette manière de ne pas compter plus loin, oui j'ai aimé.

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

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"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE