"La balafre des mots", a écrit le poète,
pour quelques rendez-vous, souvenirs Ă panser,
comme un poème tu, dans les pleurs des tempêtes
d’une traînée de nuit, longue à cicatriser…
Quelques cris, des sanglots que le trouvère exhume
des ruines des jardins d’enfance, des oublis
et des traces ; "La nuit n’est qu’un haillon de brume",
un rien tel une plume égarée hors du nid…
Quand les chants célébrés, en exploits, par le barde
taillent un diamant d’éclats et de grelots,
mon cœur, mon cœur te rythme en "nuit d’avril", musarde :
Sais-tu que ce sillage est d’un autre l’écho ?
J’écrirai, troubadour, jusqu’au bout de la mine !
"J’ai retenu le temps", sablier en château :
Des titres de tes vers j’extirpe rose, épines,
te les retourne, ami, pour un bouquet-cadeau…
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