Méditation à Cassis
Quand les pianos jouent
les bateaux au fil de l’eau
agitent leurs grands mouchoirs blancs
adressant leurs adieux dans le vent
avant de disparaitre sur l’horizon
Ceux-ci ce sont tus, émus d’entendre
jouer les violons
Cris des sirènes appelant les Robinsons
l’amour flotte ici en recherche du diapason
S’invite alors au chant la flute de pan
comme si les esprits envahissaient l’azur
ce sont les goélands qui font la roue
dessinant des grands ronds
Allongé sur cette plage bercée d’une musique de fond
les harmonies rythment comme le feraient les marées
les flux et reflux de mes pensées
comme la Méditerranée je suis dans l' absence
Phil
----------------
De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie