Petit cercueil blanc...
À toutes les mamans qui se sont vues confrontées à la perte d'un enfant, je dédie cette poésie avec respect.
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Mon grand amour, tu es partie!
Mon sein est un chagrin amer
À tous les jours revient la pluie
La période avant l'hiver.
Mon sein est un chagrin amer
Ce trou immobile pour sa tombe
La période avant l'hiver
La nature de froid succombe.
Ce trou immobile pour sa tombe
Si petite parmi les fleurs
La nature de froid succombe
Les feuilles tordues de douleur.
Si petite parmi les fleurs
Mon coeur de mère se désole
Les feuilles tordues de douleur
La recouvrent comme une étole.
Mon coeur de mère se désole
Faudra mourir pour oublier
La recouvrent comme une étole
Toujours, toujours, pour la bercer.
Faudra mourir pour oublier
Comme je t'aimais, enfant chérie
Toujours, toujours pour la bercer
Mon grand amour, tu es partie!
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Dieu que c'est intense l'existence quand ça veut. Si seulement ça voulait plus souvent.
[Jean Dion]