Ah cruelle impatience,
Lorsque tu me tends les bras,
Ou que tu te fais silence
Marchant sur mes pas
Cruelle inconstance
Qui me tire vers le bas
Je finis par perdre patience,
Mais jamais je ne perds la foi,
Car apprendre sur soi, en permanence,
Malgré tout, mener tout nos combats,
Comprendre l’impermanence,
La sérénité du fond de soi,
Agir avec prudence,
La tête froide, parfois,
Et le cœur qui balance,
Dans l’attente de cet autre moi
Sans subir aucune influence
Des autres, ou des médias,
Libre, de vivre sans souffrances,
de ce bonheur reflet de l’âme,
Ou survivre dans l’indifférence
en rendant les armes…
ah cruelle impertinence,
de vérité tu m’imprègnes
on me croit fou d’insolence,
alors que je romps mes chaînes
On me croit fou, en silence,
on me suspecte de tristesse et de peine,
Alors que je crie ma délivrance
J’arrache ses racines qui me saignent
et j’exprime avec impatience,
cette victoire profonde contre moi-même…

Très profond poème que j'ai aimé lire Merci pour ce partage

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Victoire. IRIS