L'angoisse fait peur au couple qui vieillit,
Au religieux dont la foi tiédit,
A l'ouvrier de par l'effort anéanti
Et au chercheur assoiffé d'infini.

A la femme abandonnée et sans consolation,
Au quadragénaire obtiné et sans raison
Qui vient d'épouser une jeune écervelée
Avec laquelle il n'a plus rien à discuter.

A l'homme parfait que plus rien ne dompte
Il a besoin ce bougre de se rendre compte
Qu'il devient de plus en plus incorrigible
Qu'il reste toujours sans charité et insenssible.

A la femme de celui-ci, laquelle croit et honore
Tout ce qu'il lui dit avec sa voix sonore,
Qui regarde le monde à travers son mari
Et se dit: "Mon Dieu, je ne suis rien sans lui".

A la femme libérée qui s'est convertit
Et qui veut sublimer son vilain appétit
En se donnant comme résolution
De faire un saint de chaque homme.

L'angoisse fait peur au célibataire raidit
Qui ne sais plus pourquoi il vit
Qui cherche tous les dimanches après-midi
De rester près de sa mère qui est si "mimi".

Oui l'angoisse nous chicane toujours
Même lorsque nous croyons à l'amour
Elle oppresse, elle fait de nous des gens tordus
Elle disperse, elle fait de nous des gens perdus.

Magnifique poème philosophique emplit d'espoirs qui nous fait mieux accepter nos angoisses, merci de ce beau partage,

Félicitations et au plaisir de vous relire,

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James

trés trés beau texte ,merci de se magnifique partage poétique
régis

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

L'angoisse pourrit la vie et tu nous le fais très bien comprendre.
HONORE

Grand merci de vos commentaires

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oui, entièrement d'accord avec toi, elle nous oppresse dans nos vies de chaque jour, et pas moyen de la chasser, elle revient toujours au galop...

Ghis

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https://www.facebook.com/ghislaine.graffard

Grand merci!

à lire et à relire, un poème vrai et touchant, un grand bravo,


yann

Grand merci Yann, amitiés