Je venais en campagne par les petits chemins
à la rencontre improbable du destin.
Je fis arrêt et cueillette de quelques fleurs des prés
Mais déjà le présage qu’elles faneraient bientôt
comme les amours d’été quand la vie fait moisson
vînt troubler mon apparente sérénité .
Je vous imaginais debout sur le pas de la porte
les clés de l’amour en main.
J’avais bien pris celle des champs
pour venir tout vous avouer.
Vous étiez habillé d’un halo de lumière
du rayon d’un soleil.
Votre ombre projetée semblait si proche
comme si vous tendiez les bras .
D’amour si las
j’étais comblé par votre grâce.
Vous me fîtes un sourire
celui qui fait fondre les glaces.
M’invitant à entrer dans votre vie un instant
Je ne me fis pas priez
Exhaussant ce présent
Depuis longtemps maintenant
ne cherchons plus les clés.
Ton cœur est le sésame
qui me rend si vivant
ses portes sont ouvertes au grand vent
qui parcourt nos âmes
Entends-tu son chant ?
Phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie