Au chagrin de mes larmes
semées dans vos jardins
De l’amère averse
le sol de vos cœurs à craquelé
Aucune rose n’a éclose
Au jardin des paumés
souvent je m’en vais promener.
Il y pousse des soucis, des regrets
des remords, la ciguë du malheur.
Dans cette solitude toute teintée de gris
ou aucun son ne nait
ni ne vient troubler la plénitude de l’ennui
Implorant, je lève les yeux aux cieux
Ni dieu, pas même le moindre oiseau radieux
Alors je me mets à écrire
Faisant mourir les mots un à un
Bonheur
Aimer
Et tant d’autres
Vais-je réussir à les oublier
Ou à en gommer les aspérités du passé
En passant par ici j’ai vu des beaux jardins
Ou les enfants criaient, les amoureux s’aimaient
les oiseaux chantaient et les roses enivraient
C’était des jardins d’Eden
des jardins interdits
ou je n’osais entrer
comme si j’étais un poète maudit.
Phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie