Coup de vent
J’ai poursuivi le vent
sans jamais l’attraper
Souvent m’a caressé
soufflant le froid, le chaud
me poussant de l’avant
ou me faisant plier,
hérissant mes cheveux
palpiter le cœur de frissons
Effarouchant la main qui voulait se poser
repoussant toujours plus loin
le moment de se rencontrer
Toujours inaccessible,
d’un cache-cache me jouant
d’un côté puis d’un autre
derrière, devant
sans jamais ne vouloir reposer
A pris le temps, mes ans
Je sais qu’il est néant
mais si troublant
L’amour est un coup de vent
d’un insaisissable instant.
Phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie