Parmi ces champs de blé
Sur les chemins de la pensée
ou s’égrènent les mots en chapelets.
Prières aux condamnés
qu’appellent les sirènes des fossés.
Aux chants d’amour
Aux champs des morts
Ce sont ces jolis coquelicots
qui a nos cœurs font échos.
N’écoutez pas leurs mélopées
Avancez droit sans vous égarer
sur les courbes de ces fleurs si vite fanées.
Certains émus, troublés
ici vont s’agenouiller, voir tomber
sous le charme des tonalités
D’autres plus sensés
feront sourdes oreilles a ses fausses destinés.
De ces rencontres peu spontanées
rarement l’amour n’est né.
Parmi les champs de blés
pourtant j’entends des murmures d’amitié.
Phildor
----------------
De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie