Nous n’irons plus sur nos chemins de Compostelle
Révélant la foi de nos amours ma belle
Nous n’irons plus cueillir les baies sauvages à l’orée du bois
pas plus que mes mains ne cueilleront tes seins dorés ma biche aux abois
Dans les méandres du fleuve vie, souvenirs déposés en alluvions
ne feront pas destin, les prédateurs ont gobés les petits alevins que nous étions
Regardes ce qu’il reste, pas même une empreinte
De cette pauvre histoire défunte
Le temps passe comme l’eau sous les ponts
Sans jamais aucune réponse aux questions
Ce n’était pas un fleuve tranquille
De nouveau printemps et jonquilles
Au fil de l’eau passe les passions
Pécheur n’a pas su mettre à la maille son poisson
Le ciel s’assombrit annonçant la pluie
cette vie est parodie et lui sert de parapluie
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie