Quand les fleurs du mal s’épanouissent dans nos cœurs
Nous sommes alors assez menteurs
Pour nous raconter que nous sommes au printemps
Vêtus du linceul blanc qui est celui de l’hiver
Nous palpitons comme des papillons butineurs
Distillant les parfums Ă ces heures
De la déraison effaçant le temps, les saisons
Qu’importe demain, aujourd’hui est passion
En oubliant qui l’on est et notre existence réelle
Nous nous drapons de chimères, nous sommes les princes de la nuit
Les belles nous appellent de leurs douces mélopées
Nous répondons présent, accourant aux délices de ces corps exhibés
Rassasié de tant d’amour et de félicité
La vie semble être un éden sucré d’infinité
Puis les fleurs ont fanées, l’esprit n’est plus encensé
Le retour sur terre est celui des damnés
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie