J’ai enlacé la nuit de mes songes d’espoir
abandonnant le jour à ses défunts déboires.
J’ai enlacé ton corps de mes mains impatientes
de découvrir l’aurore alangui prés de toi.
J’ai tiré sur nous les draps comme un carré blanc
pour que restent secrets tous ces mots chuchotés.
Nous nous sommes aimés sans faire le moindre bruit
mais quand tu as crié, enfin a sursauté le jour qui s’est levé.
Comme c’est sublime de caressé ta peau
douce comme le vélin ou j’écris tous ces mots.
Je n’oublierai jamais ces heures du passé
qu’importe qu’elles soient trépassées.
Tu vois j’écris encore comme si c’était hier
Que ce soit à la craie effacée par la pluie
ou bien sur le sable par celui des marées.
Pour que toujours dans nos cœurs restent gravés
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie