J’ai enlevé un bouton de corsage à l’alphabet
découvrant alors en son sein
des trésors cachés .
Aveuglé par tant de consonnes,
les voyelles semblaient orphelines.
En jouant à les mélanger et les aligner
tout un monde s’est éveillé.
Celui des mots, des phrases bien ponctuées.
De celles qui vous font aimer
et parfois écrire de la poésie.
Par pudeur ce bouton j’ai réajusté,
mais plus jamais ne saurait prononcer.
« Cachez ce sein que je ne saurais voir »
tellement je l’ai aimé.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie