De toi il ne me reste que de pâles souvenirs
Comme les traces dans le ciel que laissent les avions
On les regarde passer, pleins de rĂŞves
Pour quelles destinations ?, on aimerait voyager
Sur le temps du passé ou nous prenions congés
de la monotonie de la vie, réinventant le temps.
Révolutionnant l’amour d’une jeunesse retrouvée
J’ai beau fermer les yeux cela a bien existé
Dans les dédales des rues de l’hiver
ou à l’éclosion des pétales au printemps.
Toujours cette envie d’aimer
tels des blés qui ne pensent qu’à germer.
Comme des cigales ne pensions qu’à chanter
dans l’insouciance d’une étrangère réalité.
Le vent murmurait dans nos cœurs de ne point y penser,
alors les jours et les nuits s’exaltaient de liberté.
Nous apprîmes que les meilleures choses ont une fin,
que quand on ne prend pas les mĂŞmes chemins
un jour se séparent nos destins,
Que sur les quais de gares jamais ne prendront le mĂŞme train.
Puis s’estompent ces trainées rendant l’azur au ciel.
Il ne pleuvra pas les larmes ont séchées.
Gardons en mémoire ces trésors cachés,
nos souvenirs comme les fleurs sont beaux mêmes fanés.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie