Nos vieilles cannes...
Le soleil et la cité respectent le traité.
Sortis du car bondé, on s’assied sous les arbres,
La poussière se fait lourde, bloque nos souffles...
Pliées sur leurs vieilles cannes, parmi les ombres sombres,
Nos voix sont suspendues pour ne pas déranger.
Elles ferment nos oreilles et nos yeux...
Elles se fondent en pensée avec le conducteur,
Lui, qui jamais de son repos ne sourd...