Cet encrier ou je trempe ma plume
Les larmes de l’encrier perlent en fines gouttelettes
tachant le papier de mots en averses de chagrin.
Qu’il est triste de souiller ainsi ce vélin
ou devrait s’inscrire en mots les plus beaux des destins.
Ma plume en vagues à l’âme, tourbillonne comme une feuille
tachant le printemps des couleurs de l’automne.
Monotone le poète ne guide plus il s’accommode
des mots gisants, sans vie et sans esprit.
Jusqu'à la lie de l’encrier y recherche l’envie.
Mais sonne dans les retours à la ligne
des chemins tourmentés
les derniers soubresauts de l’animal traqué dans l’hallali
Poser sa plume et regarder
s’envoler son esprit au-delà de l’écrit.
Respirer la vie et l’exprimer à l’oral
Enfin se dire je vis
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie