Comme la bise du vent efface tes pas sur la plage,
Je voudrais caresser ton corps pour effacer tes blessures
Pour effacer tes peurs, poser ton visage sur mon épaule.
Et offrir à ta volupté la tendre caresse d’un léger frisson
Et sentir le voilier de ton émoi prendre doucement le large.
Je voudrais comme une voile se gonfle de la force du vent,
Sentir ta poitrine s’élever, respirer avec le rythme de la houle
Et comme une source se jette dans la mer après un orage,
Je voudrais que tu offres la cascade du flot de ton soupir.
Entendre le cri des mouettes dans le cordage de ton bateau,
Et quand tu fends ma vague me baigner dans ta douceur.
Je voudrais dans ton orage naviguer sur le flot de ta passion
Pour que tes vagues montent vers le ciel et inondent le pont.
Dans le souffle de tes lèvres ouvertes monter ta grand voile.
Et rester agrippé à tes cordages tant que dure ta tempête.
Et partager le feu de l’horizon dans ton coucher de soleil.
Tendrement sur mon sable chaud laisser éteindre ton incendie
Et sécher toutes tes larmes offertes sur l’hôtel de l’Amour
Et m’envoler à tes cotés jusqu’à l’île qui efface le temps !
Je voudrais que ton capitaine te fasse naviguer dans tes désirs
Que ta tendresse s’amarre au ciel qui efface toutes les soifs.
C’est bon quand deux âmes et deux corps ont effacé le temps
Jean Bernard