Alger le 31/03/2011

Sans histoire
Petit, venu au monde
Entre le feu des striges
Grand sous les immondes
Il se contente des tiges.

Il cache ses douleurs
En vivant le superficiel
Il traîne les malheurs
D’une ruche sans miel.

Petit, ses yeux asséchés
Grand, son cœur torturé
Aujourd’hui encore fléché
Le mal va encore durer.

Il ose conter pour panser
Ses profondes blessures
Entre deux mots relancer
La gravité des morsures.

Petit avec le temps adulte
La parésie portait un nom
Devant le défilé des cultes
On le voulait un ânon.

Aujourd’hui, le voilà vieux,
N’attendant rien de la vie
Sauf le voyage vers les cieux,
Dans son coin, il prie.


Petit, venu au monde
Entre le feu des striges
Grand sous les immondes
Il se contente des tiges.

Il cache ses douleurs
En vivant le superficiel
Il traîne les malheurs
D’une ruche sans miel.

Petit, ses yeux asséchés
Grand, son cœur torturé
Aujourd’hui encore fléché
Le mal va encore durer.

Il ose conter pour panser
Ses profondes blessures
Entre deux mots relancer
La gravité des morsures.

Petit avec le temps adulte
La parésie portait un nom
Devant le défilé des cultes
On le voulait un ânon.

Aujourd’hui, le voilà vieux,
N’attendant rien de la vie
Sauf le voyage vers les cieux,
Dans son coin, il prie.

Mouloudi Mustapha

triste et bien écrit!!

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Bonjour poète Mouloudi

votre poème m'a profondément émue, on ressent une douleur intense.
merci pour cet émouvant partage. J'ai bien aimé vous lire.

Bien cordialement

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LAURA25

"Aujourd’hui, le voilà vieux,
N’attendant rien de la vie
Sauf le voyage vers les cieux,
Dans son coin, il prie."


J'aime cette image...

Merci!

Ecrit que j'ai aimé lire

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Poète citoyen universel

Mon 2ème ouvrage, un recueil de poèmes est paru ce mois dans les Editions (numérique et papier) EDILIVRE - FRANCE.
Merci au site 'oasis des artistes' pour sa rampe de lancement.

Bonsoir Grand poète Mouloudi

Ta peine coule dans tes veines…tes mots sont toujours d’une profondeur extraordinaire
Il m’est impossible de trouver les mots pour te commenter tellement ton écrit est dans le vrai…
Mes yeux brillent quand je lis ce poème... tes mots me touchent et me parlent...
Comme une vie qui ralentit... Triste et terrible vérités!!!!

Il ose conter pour panser
Ses profondes blessures
Entre deux mots relancer
La gravité des morsures.

Merciiii surtout ne t'arrête pas d'écrire...fait broyer le noir, ce même noir qui te broye....L'écriture et la prière t'aidera...

Prend bien soin de toi

Avec toute mon amitié**

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bonsoir mouloudie

un poeme empli d'émotion qui peut tirer lees larmes
j'ai adoré

mes amities

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.....................................................................................
Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.

émouvante lecture

plume rare..

amicalement

Petit avec le temps adulte
La parésie portait un nom
Devant le défilé des cultes
On le voulait un ânon.

Aujourd’hui, le voilà vieux,
N’attendant rien de la vie
Sauf le voyage vers les cieux,
Dans son coin, il prie.


doux w end à vous poète

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

merci mes amis(es) pour vos commentaires qui restent ce nouveau souffle que j'attends apres chaque poeme pour m'inspirer d'autres poemes...
sachez que ces vers commes les autres ne retracent que la vérité et rien que la verité... cette verité que j'ose décrire même lorsqu'elle derange ceux qui n'aiment pas que l'on dise non à la stupidité humaine...
encore une fois merci
fraternellement mouloudi