A celle qui porte sur le dos
Une cruche ciselée et pleine d'eau;
Mon cœur a soif et mon corps flamboie.
Crois-tu que toutes le gouttes des ruisseaux
Apaiseront-elles la soif de mon âme?
Je suis sûr , la fraicheur des sources
N'étouffera le feu qui me travaille .
A celle qui prend dans sa main
Un bouquet de narcisse ou de jasmin;
Mon cœur sent le remugle des péchés.
Est-ce toutes tes belles roses
Embaumeront-elles mon fond morose?
Je suis sûr, toutes les roses de la terre
N'embaumeront un cœur souillé.
A celle qui porte une ombrelle
Et un mouchoir aux jolies dentelle;
Mon corps s’enflamme de l'intérieur.
Crois-tu que les ombres tous les arbres
Apaiseront la chaleur qui me travaille?
Ni l'ombre des ombrelles ni celle de la forêt
Ne dissipera la flamme des corps embrasés.
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