Le verbe devient fécond,
Et sur la langue, il essaime
Les bourgeons de la volonté
Que l'on entretient fidèlement
Sous l’ombrage de l'estime.
Le verbe s’égare
Sous la rupture des égards,
Il interloque le regard;
Loin des êtres hagards,
Il perturbe le rythme
Sur le chemin des desseins sublimes .
Le verbe se remplit de rage
Et devient une tempête d’orage,
Il retire les stores légers
Sur la partie des convoitises illimités
Qui s’abritent comme un muguet ,
Sous l’ombre de la sérénité.
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