L'ABSENTJE VAIS,
Dans le jour qui passe,
C'est ta voix qui me guide,
Comme le nuage au ciel limpide,
Laissant derrière lui une trace.
JE VAIS,
Dans le soir déployé,
Aquarellant l'horizon,
Dans un total abandon,
Seule, au rendez-vous manqué.
JE VAIS,
Dans la nuit avancée,
Pour chasser les hivers,
De mon âme si amère,
Et soulager mes plaies.
JE PLEURE,
Le visage dans mes mains crispées,
Qui ? dans ce gouffre perpétuel,
D'un simple frisson d'aile,
Apaisera mon coeur blessé.
JE PLEURE,
Pour tout ces temps de deuil,
Ces printemps en lambeaux,
Jouant leur dernier concerto,
Sous un ciel devenu linceul.
MAIS JE ME DOIS DE RENAÃŽTRE,
D'allumer à nouveau,
Dans l'âtre du passé,
Ta flamme à jamais ravivée,
Toujours plus haut, très haut.
Et entre deux nuages,
Je te vois flottant,
Quand tu apparaît toi, L'ABSENT,
Alors, nous n'avons plus d'âge.
Nul ne pourra t'arracher à ma pensée,
Miraculeuse synthèse d'amour et de fidélité,
Abreuvée par la rosée des larmes,
Dans l'holocauste de notre destin brisé.
........Mais voici que je revis,
........Ensemble sur le même chemin,
........Je ne lâche pas ta main,
........Tu es l'étoile qui luit.
........................Et, au delà des ténèbres que DIEU déchire,
........................Le soleil en majesté continue son délire.
Poésie libre ( les pieds ne sont pas comptés)
à JEAN-MICHEL
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"Il n'y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu'ils
ménagent moins que leur propre vie" LA BRUYERE