Lorsque mon corps dénudé, en état d'incandescence
De ta langue, qui, s'immisce dans les failles de la délivrance
En une douce et belle harmonie, qui nous déchaine
Et, cette tendresse langoureuse, qui me fait tienne
La douceur de tes lèvres parcoure l'ambre sacrée
Qui, de sa grâce, s'épanouit sous ton pur toucher
Et, en belle symphonie de sublimes et merveilleuses caresses
L'incendie de notre amour se dévoile en toute ivresse
Plaisirs charnels en toute liberté, une offrande nouvelle
Et, de tes mains, tu écarquilles mon jardin de miel
Ce murmure d'émotions s'épanche sur le beau nid
Et, de ton amour, je respire l'exquise ambroisie
Tu es la flamme qui effleure mes voluptueux élixirs
Et, ta belle fougue, audacieuse étoffe des désirs
Qui, m'habille, sensuellement, d'une frénétique ardeur
Ou le charme et la convoitise sont des chants de bonheur
De ton regard lascif, tu déferles sur ma chair dénudée
Et, d'un sillon langoureux, perle mon corps adoré
Tu n'es point sauvage, dans le parcours de la séduction
Et, tu cajôles mes profonds soupirs, avec délectation
Comme une mendiante soumise à tes purs supplices
Enchainée par les lierres de ton ardeur de délices
Je suis l'offrande, Ã ton autel de toutes jouissances
En volupté fièvreuse, je suis le fruit, de toutes obligeances
Point de déception, de tes douces caresses frémissantes
Et, de tes baisers, des gerbes d'étreintes brûlantes
Car, toi, seul, est l'esquisse de toutes mes envies
Que tu embrases, en cascade dans le jardin de ma vie
Ta dague somptueuse, florentine de mon bel écrin
S'abreuve dans la source mielleuse de mon vin
Et, l'extase, qui en surgit, n'est point éphémère
Mais, un fleuve d'étincelles, de sève nourricière
En splendide contemplation, dans ton astre de jouvence
Tu me fais déesse, dans ta mutinerie de semence
Et, dans les confins intimes de ta noblesse unique
Je me noye, à l'orée de notre nuit hédonique
Mon amour, pour toi, se dévoile avec une grande ferveur
Et, cette tendresse qui, s'est ancrée dans le parchemin du coeur
Et, même si mes pleurs sont parfois, des tourments apprivoisés
Tu es celui, que j'aimerai, sous l'arcade de l'infini éternité
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L'amour vrai est comme un fantôme ; chacun parle de lui, peu l'ont vu.
...La Rochefoucauld