Il me fallait un temps certain
D'accepter la disparition
De mon père, mère, frère, soeur et copains,
Qui ce trouvent dans ce chagrin.

Alors je me familiarise sur ce point lumineux
Pour, enfin être heureux
Mais il n'est de cesse,
La pensée retourne sa veste.


Je m'en vais lentement
Me recueillir au firmament,
Pour apaiser ma douleur
Et qui efface ma racoeur.

Tout fut si brutal
Que le doute s'instale
Dans âme consciente,
Je n'aurais plus jamais ces joies démentes.

Je retourne à cet horrible labeur,
Qui me tire larmes et sueurs,
Pour oublier ma famille,
Partie, je ne sais où, en tous cas pas pour Manille.

Je reste dans mon coin,
Tantôt gai ou plein de chagrin
Et ne penser qu'à me taire,
A quand ma place six pieds sous terre?


J.V

courage trés poignant je connais c'est trés dur ,les mots ne suffisent pas amitiés
yohann