Sous le pont du silence
Passent nos vies
Errances taciturnes
Dans les vapeurs nocturnes
Synthétique magie
D’une ville la nuit
Dans la rue maquillée
Le regard d’une affiche
Au sourire lacéré
Ici dans les quartiers
La violence s’affiche
Sur les murs griffonnés
Des ombres éphémères
Entachées de chagrin
S’effondrent sur les murs
Des quartiers populaires
Des voix que l’on éteint
Des cris que l’on étouffe
Des corps que l’on étreint
A la lueur des réverbères
Quartiers de l’ignorance
Quartiers de l’espérance
Quartiers de la souffrance
Dégueulant sa misère
Au cœur de nos errances
Sous le pont du silence
Passe la peine
Et son cri de souffrance
Glisse sur nos vies
Dans la plus grande indifférence !
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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaĂŹ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran