Que vois tu par la fenêtre
Le feuillage vert d’un arbre
Le soleil qui s’y reflète
Un oiseau qui s’y attarde
Et j’avance de quelques pas
Découvrant cette vérité
Qu’il est triste le spectacle
De notre réalité
Tu le sais sans aucun doute
C’est arbre la, est sans racine
Il a grandi sans être heureux
Dans le béton de ma ville
Et je pleure comme un enfant
Abattu par son histoire..
Dans cette ville qui nous retiens
Vaille qui vaille si peu d’ espoir...

Allez vient…
Nous partons,
Vers la mer
Vers le soleil
Ensemble
Allez Viens
Déracine moi
Déracine toi
Aller vient, vient…
Ne reste pas là…

Tu ne pouvais pas deviner
Quant t’as posé tes valises
Dans ce béton, sur ce chantier
Dans ce pays qui nous brise

Arbres depuis vingt ans
Tu t’élèves vers le ciel
A vingt ans moi je suis rien
Je pars, arbre vient…

Allez vient.
Nous partons,
Vers la mer
Vers le soleil
Ensemble
Allez Viens
Déracine moi
Déracine toi
Aller vient, vient.
Ne restons pas là…

Bonjour,
Il est trés beau ce poeme; j'ai aimé la mise en avant de la nature et notre insignifiante existence par rapport a elle.
Mes amitiés.
Criducoeur.

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L'amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c'est une flamme qui
étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c'est une mer
qu'alimentent leurs larmes.
William Shakespeare(Roméo et Juliette).

Ces hètres que l'on enchêne,
Frênent et tremblent, sans charme,
Au bouleau, retirez leurs chaînes,
Emmenez-les loin de ce vacarme.

Très très bel écrit,
Bravo et merci.

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