Regards sur le printemps
J’irais cueillir des printemps
T’en offrir les bouquets du temps
réveillant dans tes yeux ceux de tes vingt ans
même si je suis loin et absent.
J’irais courir dans les champs
pour parcourir sur les ailes du vent
la liberté retrouvée d’un moment.
De la nature je serais l’amant
J’irais entrouvrir de ma main
pour aimer comme hier, demain.
Ce cœur aux volets clos, chagrin
métamorphosant son destin
J’irais, l’écrire sur vélin
dessine les fragiles chemins
d’un conditionnel si humain
quand s’ouvrent mes yeux au matin.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie