Quand sonnera le glas
A quoi bon toutes ces ires.
Ne faut-il pas mieux mourir de désir
sur le rebord d’un lit à soupirs
que de vouloir tout le temps se haïr.
Hier est défunt, le passé un passant
qui ne marche plus sur les traces de l’avenir.
Aussi imparfaite que soit cette vie,
buvons en l’eau du présent.
Sans jamais renier le temps
soyons les contemporains
de ce nouveau printemps.
Suivons en le chemin.
De vie à trépas,
ce seront les empreintes de nos pas
qu’ici et là nous aurons inscrites en gras.
Hélas, si courte que déjà sonne le glas .
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie
