L’innocente beauté des jardins et des jours
N’est rien à côté de cette petite source
Un récital se mêle en clapotis sourd
A l’arrivée de l’inconnu à bout de course…
Une quiétude verte s’instaure douce
Au pied des fugaces berges d’argile bleue
En vêture d’une mante tissée de mousse,
En broderie dentelle fleurs couleurs des cieux…

Pierres et galets installent un escalier
Au cœur de la fontaine sylvestre tendresse
Ce sont des mets bouquets spirituels en panier
Pour le voyageur égaré pantois en détresse…
Là je les ai vues, douces illuminations
Là je les ai entendues, odes magnifiques
Complaintes du passé, apaisantes dictions
Une illusion lucide des belles chroniques…

Ils parcouraient ma chevelure émeraude
Petits êtres des contes dansaient sous mes yeux
Paix et harmonie de leur belle voix chaude
Habitants cachés de cet endroit merveilleux…
Ne me demandez pas où poursuivre vos pas
Nulle réponse ne sortira de ma bouche…
Vous le trouverez lorsque votre cœur battra…

En vérité de lumières….

J'aime beaucoup ton onirisme fabulateur,
si proche d'un conte.

Superbe.

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En chacun de nous coule une fontaine , parfois nos" farfadets" nous ouvrent leur horizon il est bon de fermer les yeux alors et de se laisser glisser dans un monde irréel..
j'ai adoré m'asseoir sur tes berges elles ont le goût de l'aventure
Bien amicalement pampille

Oui vous avez raison tous les trois de l'onirsime du rêve que l'on voudrait qu'il rejoigne la réalité de nos vies pour un peu plus de poésie dans nos coeurs