Entre cystes et ajoncs
Comme des cascades d’or qui s’en vont à la mer
parmi les terres arides et les falaises abruptes.
Les cystes et les ajoncs de leurs épines acérées
protégeaient de l’intrus leur royaume des fleurs.
A mes lèvres, le vent venu de mer donnait un goût iodé
et les rais du soleil dessinaient l’ombre d’un homme qui marche.
Ses pensées évadant ses tourments vers les terres.
En osmose, son esprit errait là , avec la nature au gré des éléments.
Je me tenais debout, serein et contemplatif dans cet endroit austère.
Mais qu’il était bon de ne vaquer à rien
laissant à l’homme respirer les parfums de la liberté.
Au-delà de ces champs de bonté s’offrait à moi, la Méditerranée.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie