Existentiel
Quand dans la nuit noire et profonde
Mes rêves s’accrochent aux étoiles
Les berçant d’une lumière diaphane
S’entrouvre alors aux cieux mon âme
Ai-je donné de la gloire aux années
qui au sablier du temps se sont écoulées.
N’ont-elles pas en toute liberté
filées sans que jamais ne soient domestiquées.
Aux temps du songe se défoulent les pensées
Combien d’étés, de saisons ont passées
sans qu’aucune question jamais ne soit posée.
Le vent des ans, l’esprit à érodé
Des conditionnels, des remords et regrets
S’opposent aux joies, aux sourires et ce qui est
La vie se tire comme un trait discret
D’elle ne suis-je pas un simple valet
Et déjà le cauchemar de l’éveil
Au son du satané réveil
Me replonges dans cet existentiel
Et je plonge mon regard vers le ciel
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie