Ces martiens qui me voulaient du bien

Par un matin, si quotidien
Je m’éveillai, pris par des liens
Je sentis un air tragédien
À travers des Lilliputiens
Ils s’activaient, d’un va-et-vient
À écraser les acariens
Inconfortable par ce maintien
Je regardai ces comédiens
Qui étaient verts, comme musiciens
Jouant un air, style wagnérien
Ils étaient tous végétariens
Et ressemblaient aux historiens
Louant le pur style victorien
Ou le courage des galériens
Je crus reconnaître le doyen
Discourant en politicien
J’évoque les saints, en bon chrétien
De m’affranchir de mes gardiens
Un éternuement diluvien
Fit virevolter en éolien
Dans ce voyage aérien
Ces milliers de petits martiens
Et c’est alors que mon p’tit chien
Libéra son maître terrien

Voilà de bien gentils martiens !

Je reconnais bien là ton style habituel, plein de légèreté et d'humour !

Bravo Flutealors !

Ici, ma fois.. des petits hommes verts, on ne peut plus sympathiques, mais un peu trop collant! amitiés

----------------
Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Des petits martiens vaincus par un chien , cela est réconfortant pour l'avenir;
HONORE

bien-bien

----------------
les années de disette dictent les poètes

Nom d'un chien!..c'est pas rien tout çà.!!Ah.!Ah.!