Le temps s’écoule en secondes de tristesse
Sur ma montre je pose mon regard.
Déjà quelques minutes de retard
Et les battements de mon cœur m’oppressent.
Le silence effrite le mince rempart
De mes cils, que les larmes intéressent.
Tournent dans ma tête tes perfides promesses.
Et la peine plante en moi son dard.
Les murs rejettent ma souffrance
Et le vide s’empare de mon corps.
Dois-je espérer encore ?
Dois-je nourrir mes espérances ?
Sous le regard de la nuit
Je m’habille de désespoir,
Mes mains te cherchent dans le noir
Et mes joues se mouillent de pluie.
Ma vie fait naufrage
Peu à peu mon rêve s’éteint,
Je serais seule encore au petit matin.
L’espoir s’est enfui par delà les nuages.
Mon ciel est devenu blafard
Adieu, mes désirs, mes émois,
Ne reste qu’un leurre de toi.
Tu ne viendras pas ce soir….
M.P. 02/03/2011
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.