Elle a ouvert sa fenêtre,
Le soleil y est entré,
Réchauffer tout son être
Etait sa priorité.
Un papillon s'est posé,
Sur son épaule dénudée,
Venir tout lui raconter,
Des oiseaux et leurs secrets.
Sensible, elle a frémi,
Interrogeant le doux ciel,
Pages fragiles des prophéties,
Elle n'a lu que l'éssentiel.
Ses lèvres s'épanouirent,
Telle une rose en silence,
Avant que son coeur soupire,
En délivrant tous ses sens.
Ah ! rayonnant sourire,
Son être attend l'aubade,
En ronronnant de plaisir,
Au pays des dryades.
Elle guette juste un signe,
Le temps des roses périt,
Sur l'onde glisse le cygne,
Sans retour, sans défaillir.
Ouvre tes paupières closes,
Comble le vide de tes bras,
Fuit la règle des choses,
Laisse le temps aux ingrats.
Cherchant l'espoir de guérir,
Pour son âme vide et blessé,
Résigner à en mourir,
Qui pourra la consoler ? .
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"Il n'y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu'ils
ménagent moins que leur propre vie" LA BRUYERE