L’honnête policier

La tenue qu’il avait portée l’honore
Il avait fait partie des hommes forts
Nul n’a pu monnayer sa conscience
C’est cela qui fait toute sa puissance

On lui dit : « sois donc un délateur
De ces hommes faits d’honneur »
Il leur dit avec son calme olympien :
« Moi, je ne mange pas de ce pain »

C’est ainsi qu’il perdit son emploi
Mais il garda intacte toute sa foi
Les humbles méditent son exemple
Pour eux, il demeurera ce temple

Les gens d’armes qui s’emballent
De sa main veulent planifier le mal
Mais lui, calme, refuse dignement
De suivre ces monstrueux démons

Pauvre policier tout plein d’amour
Tu resteras mon frère de toujours
Dans mon cœur, tu as toute ta place
Car tu es cet homme de bonne race


Chourar Said


NB/ Ce poème traite du cas du policier Oulaid Allaoua du village de Taourirt Ouabla dans le département de Bejaia. En effet, ce policier a été sollicité par le Brigadier d'Ighil Ali pour l'aider en 1999 pour me placer de la drogue dans mon bureau et me jeter ainsi en prison en ma qualité de directeur de collège ayant voué sa vie au service de l'Education Nationale de son pays.
Grâce au Président Bouteflika, tous ces truands ont été punis et l'honnête policier a,depuis, perdu la raison.
C'est pour rendre hommage à cet honnête policier et à tous les policiers et gendarmes de mon pays ( il y en a et ils sont la majorité)pour leur demander d'être plus justes envers leur peuple.

Bonjour,

Vous rendez là un bel hommage à ce policier qui a fuit la corruption,
et je suis heureuse pour vous que vous ayez été épargné, par son honnêteté, de bien tristes
et injustes misères.

Un poème bien écrit.

merci
cinderell

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La poésie est à la fois une cachette et un haut-parleur...Nadine Gordimer,Afrique du sud 1923

bonjour Said, une magnifique histoire , une belle leçon de morale, cet homme mérite ce beau poème et la reconnaissance de ceux qui le liront.

amicalemnt

yann

Mes remerciements à mes ami(e)s Cinderell et Islander pour leurs gentils mots. Mais...
Ce pauvre policier a perdu son emploi par la faute du brigadier d'Tghil Ali et de ses éléments car leurs méfaits sont nombreux dans ma région natale:
- passages à tabac systématiques,
- viols de filles
- rackets des commerçants et artisans,
- traquenars montés contre tous les honnêtes citoyens.
Grâce à l'intervention énergique du Président Bouteflika depuis la parution de ma " Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République" le 23/09/1999 dans le quotidien arabophone El Youm, toutes ces exactions se sont arrêtées dans ma région mais cela n'avait pas épargné toute la Kabylie de comptabiliser 126 morts innocents deux ans plus tard car quatre journaux francophones dits " démocrates" avaient refusé sa publication par " peur de réprésailles d'un corps constitué"
Aujourd'hui ces journaux veulent embraser l'Algérie et ils ont déjà commencé "à tirer sur les ambulances"!
Mes amitiés chers amis Said