On me demande- où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelques îles ?
Sur de vulnérables esquifs brossés par les vents hargneux
Je ne sais rien – Que sont-ils devenus ces impossibles ?
Ces fils de nulle part métamorphosés bienheureux…

Ils chevauchent les dulcimers magentas des tempêtes
Fracassant de notes discordantes, les pachydermes
Endormis en léthargie auréolée de gamètes
Additives, cérébrales accouchement de germes…

On me demande – Qui sont-ils ceux qui ne sentent pas ?
Ils sont ici ou là dans leur couche herbeuse bleue
A divaguer des prunelles dans les temples grenats,
Ils s’aspergent de sang et rient comme des bienheureux…

Ils volent sur des papiers émeraudes sans visage,
Par delà les montagnes sans êtres ; par les archanges
Ils se glorifient et se nourrissent avec des images…
Tout est schizophrénie, immuabilité et rien ne change !

on me demande
rien ne change

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les années de disette dictent les poètes

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Ton texte nous fait voyager bien haut ! Et j'ai appris ce qu'étaient les dulcimers.
Bien à toi
Ortiaz

Mihoubi, Crisroche et Ortiaz merci pour vos commentaires sur mes périgrinations oniriques