VAIS-JE VIVRE A NOUVEAU, MOI QUI AI CRU MOURIR ?
Tout s’embrouille, qu’est ce que je dérouille
Notre bel amour se consume
Reste un tas de cendre que je fouille
Qui raconte mon infortune.
Tout s’écroule, l’air glacial m’enroule
Ignorant mon envie d’en finir.
Je me couche, comme un chien, en boule
Je recherche un rĂŞve et des rires.
Vais-je vivre Ă nouveau, moi qui ai cru mourir ?
Comme un petit ruisseau dans ses pensées profondes
Je vais aveuglément ne cessant de gémir
Comme un petit ruisseau perdu qui vagabonde.
J’ai aussi quelques torts et ressens des remords.
Si j’hurle comme un loup, bouche –toi les oreilles,
Il me faudra des mois pour accepter la mort
Et une solitude Ă nulle autre pareille.
Mais toi, mais toi, dis moi, je n’entends pas tes pleurs
Tu as déjà changé tes jours, tes saisons
N’y a-t-il pas de pluie au jardin de ton cœur ?
L’indifférence ressemble à une trahison.
Tu m’as chassé du nid où chantent nos oisillons
En leur brisant la voix, tu déchires leur vie :
Tu les as sacrifiés aux feux de tes passions
Apprendront- ils un jour, comment je fus banni ?
Pierre WATTEBLED- le 21 février 2011
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