J’AI VU TA MAIN BLOQUER LA MIENNE.
J’ai vu ta main bloquer la mienne
Et la perfidie dans tes yeux ;
La nuit abaissa ses persiennes
Tes mots devenant douloureux.
Je compris que c’était la fin
Que notre entente Ă©tait rompue
Que tu avais d’autres desseins
Un autre rĂŞve entretenu.
Je dis à mon cœur de tenir
De frapper plus fort son tambour
Pour ne pas m’entendre gémir
Pour un impossible retour.
J’aurais voulu te voir émue :
Au moins un semblant de pitié ;
Avais-tu prévu mon refus
Mon orgueil et ma dignité ?
J’ai voulu t’embrasser encore,
Aux lèvres d’un jour épargner
Le temps des regrets et des torts ;
Avant qu’il n’expire à jamais.
Il Ă©tait tard, beaucoup trop tard
Je t’ai vue partir, t’éloigner,
Fondre à l’unisson des hasards
Alors, seulement, j’ai pleuré.
Pierre WATTEBLED- le 16 février 2011
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