Ce matin j'ai ouvert les rideaux,
Pas de chance, il ne fait pas beau,
La brume envahit les carreaux,
Juste l'ombre d'un vol de moineaux
Perdu dans les nuages d'automne
Dans un ciel pâle et monotone,
Face à cette vitre dénudée de lumière,
Les yeux fixés,je ne sais pas où, là derrière
Ce matin j'ai ouvert les rideaux
Le printemps frileux à mis son manteau,
Une écume blanchâtre revêt le jardin,
Une toile dépouillée de ses couleurs ambruns,
Regard fugitif sur un autre espace
Invisible sous un ciel de glace
Je pense, que vais-je faire aujourd'hui?
Le nez collé sur la vitre, je faiblis.
Ce matin j'ai ouvert les rideaux,
La pluie frappe sur les volets mi-clos,
Etrange animation automnale,
Musique, murmure du vent matinal
En ce jour d'octobre triste et froid,
J'attends un petit signe de toi
Derrière ces rideaux surgit un souvenir
Ta silhouette, ta voix et ton sourire.
Ce matin j'ai ouvert les rideaux,
Surprise, la splendeur du jour, le renouveau,
Le jardin a remit ses belles couleurs
Et je respire son haleine à cette heure
Mon corps, mon humeur s'éveille
J'oublie ces tristes matins de veille
Le regard tourné vers cette lueur parfaite
Derrière cette persienne entre-ouverte
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QUAND TU PLEURERAS :
VIENS ESSUYER TES LARMES SUR MA PAGE
TON SOURIRE REVIENDRA
CAR JE T'AI LAISSE UN MESSAGE
"MON OASIS EST UN JARDIN DE FLEURS :
QUI SECHERONT TES PLEURS" 
