Le voila notre sous-marin
Qui nous revient guetter nos lignes,
Des ténèbres le souverain
Il règne sur les interlignes.

Le voila le vilain manant,
Guettant l’instant de l’anathème
Qu’il lancera en revenant,
Le cœur empli de grande haine.

Qu’il soit en grec ou bien renard,
Aucun écrit ne lui échappe
Quand il promène son regard
Bien a l’abri de lourde chape.

Ce grand couard est bien patient
Il attendra d’entrer en lice,
Sa haine est son efficient,
La vilenie est sa matrice.

Méfiez-vous il est sournois,
Il n’attaque jamais de face,
Il nous guette en grand tapinois
A l’ombre de son interface.

Chassé souvent de l’Oasis,
Son éviction il n’accepte,
Il veut revenir au pays
Et change souvent de casquette.

Le voilà bien son œil mauvais,
Dans l’ombre affutant sa griffe,
Evêque Cochon de Beauvais,
C’est un véritable escogriffe.

Grand maître de l’hypocrisie
Il se prend pour un bel archange,
Je le préfère en aphasie
Car sa plume hélas me dérange.

Capricorne, le 04/02/2011

Le voilà bien son œil mauvais,
Dans l’ombre affutant sa griffe,
Evêque Cochon de Beauvais,
C’est un véritable escogriffe.

J'adore et je ris

Hélas, l'œil ne peut détecter les hypocrites, ils sont trop malins pour se faire avoir, ont l'assurance dans la parole et savent manipuler de ce qu'ils veulent vous convaincre.
En se protégeant, ils vous noient, vous laissent certains de votre mort, vous observent du coin de l'œil, sans remords ni regrets.

J'aime votre poésie Capricorne, elle est sincère.

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Que celui qui se reconnait meure de honte car Capricorne l'a justement condamné.
HONORE

Bonjour Capricorne, José,
Ce qui m'amuse le plus dans toute cette histoire , c'est que ce transformiste poète qui se plait à camper divers personnage , est le poète qui a été le plus honoré de vos poèmes .

Et comme un enfant qui fait des bêtises pour attirer l'intérêt de son père , même si c'est du martinet , il semble y prendre goût.

Ben si le voià Eveque , comment va t'il faire pour confesser ses démons?

Decidement, ce monde des grands est plein d'enfantillages!
Vous devez beaucoup vous ennuyer les uns sans les autres pour tant vous chercher ?

Je ne vois rien à croquer dans ce poulailler si ce n'est de la poésie.
Le fermier a donné l'alerte , et les poules vont aller chasser du renard !

Ah , c'est donc celà ce qu'on appelle vaudeville .

bonjour capricorne,

eh bien, tu as l'air et la manière de dire les choses qui mettent la puce à l'oreille, avec cette verve magnifique et un grand talent !

Tu déclenches de superbes commentaires, et c'est en fait, le sourire aux lèvres que ce vilain personnage est confondu !


merci à toi, cher ami poète, et à ta plume magnifique

amitiés
lilalou

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"un jour la plume te prend par la main et le soleil de ton coeur vient chanter avec elle ..."

Extraits des recueils "La Plume magique" et «Un petit maillon bleu», sur mes blog, danilou
http://danipoesie.eklablog.com/accueil-c21372222

Quand on a gouté au paradis, on a du mal à en être exclu !

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

salut Capricorne
un excellent poème que j'ai beaucoup apprécié
amitiés

Bonsoir Capricorne

Superbe poème!!





J'ai bien apprécié te lire...


Merci pour le partage


Amitiés...

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Je crois que non !
Il ne mérite pas ça. je suis navré !
La nature nous offre plus d'espace pour en choisir nos sujets sans en avoir peur d'en évoquer ceux Qu'on peut facilement véhiculer et sans faire allusion.
" Elle est bien la seule qui n'en a pas de jugements ( opinion) à en faire sur nous"

Amicalement touffeur.

Bonsoir Capricorne;
J’apprécie votre talent, votre façon de décrire les choses, mais pas les jugements que vous portez, sévèrement, à l’encontre d’une tierce personne...

« Méfiez-vous il est sournois,
Il n’attaque jamais de face,
Il nous guette en grand tapinois
A l’ombre de son interface. »

Ces vers, vous auriez pu les réserver à la description d’un fauve !!!
Algique tibar

bonsoir josé!

le renard rode souvent autour de la victime, il guette ses mouvements et attend que la victime s’endort, ton poème est a bien décrit la situation


houria

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Aimer jusqu'à la déchirure Aimer, même trop, même mal, Tenter, sans force et sans armure, D'atteindre l'inaccessible étoile.

.(jacques brel)

Bon!! à jouer à la bataille navale on arrive toujours à toucher un navire..... le vieux Renard futé que tu es saura rester en immersion sans trop d'avaries....

bises José,

bon capitaine..vogue..voici le navire pirate
..

il faut viser.... juste..

touché !

coulé !


bel écrit..


l nous guette en grand tapinois
A l’ombre de son interface.

Chassé souvent de l’Oasis,
Son éviction il n’accepte,
Il veut revenir au pays
Et change souvent de casquette.

*

amitiés

http://www.youtube.com/watch?v=PFx3a7KfN0c

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Un grand merci à vous toutes et tous mes amis (es) poètes, upsha, honoré simzser, segalis, lilalou, monesville, salima, amnzouy, toufurt, algique, wadartarifit, pampille et cyrael. Vos commentaires sont de véritables encouragements.
Mes bisous et mon amitié.

Capricorne

merci pour cette agréable lecture et cette ironique métaphore pleine de charme....

amitiés

yann