Aloïs...
Aloïs
Croiser son regard bleu d’azur,
Pour percevoir sa grandeur d’âme,
Son désespoir, Quelle infortune,
Dans l’art du masque, Belle Dame.
Vous m’avez reconnu,
Et vos yeux me l’ont dit,
Maudit Aloïs !
Qui s’invite dans vos nuits.
Comme une enfant, cherchant ses mots,
Qui s’entremêlent et se bousculent,
Dédale de douleurs et de maux,
Pour son fil d’Ariane incrédule.
Vous m’avez reconnu,
Et vos yeux me l’ont dit,
Maudit Aloïs !
Qui vous noie dans l’ennui.
Ce n’est plus la langue des signes,
Ami, c’est la langue du cœur !
La larme à l’œil, en restant digne,
L’émotion comme fil conducteur.
Vous m’avez reconnu,
Et vos yeux me l’ont dit,
Maudit Aloïs !
Dans la nuit infinie.
Bientôt, dans votre tour d’ivoire,
Seule et cloîtrée dans ce silence,
Aphone, votre voix dans le noir,
Appelle en vain la délivrance !
Oui, je vous ai perdu,
Et vos yeux me l’ont dit,
Maudit Aloïs !
Qui dévore vos vies.
Carolina, Janvier 2011.
Bonne soirée et à bientôt
----------------
Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !