N’es-tu pas encore…
Friand d’effleurer les fragrances
De la transparence?
Ne veux-tu pas encore
T’évader de ta malle qui sent le remugle
Des mensonges?
Ne veux- tu pas encore
Arracher tes loques noirâtres
Qui sentent la suie des déboires?
Ne veux-tu pas encore
Briser le chaînon des silences
Qui noue ton cri au poteau de l’indolence?
Jusqu’à quand feras-tu tête de grue
Dans le moisi de ta malle exiguë?
N’es- tu pas encore avide
De laisser ta coquille lézardée par le vide?
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