Les flocons sont tombés, en couche sur le sol.
Avec un peu de vent, le bord disparaissait,
Entre trottoir et rue, le flou apparaissait.
Ce gracieux papillon, qui tombe sur le sol,
RĂ©ussit Ă couvrir des Ă©tendues de blanc ;
Le son semble étouffé, sous cet épais coton ;
Qui envahit la terre sans la moindre Ă©motion,
Estompant le relief, sous l’immense drap blanc…
Sur la route bloqués, prisonniers du climat,
Les camions alignés, haie d’honneur de l’hiver,
Avec tous les chauffeurs qui marchent de travers
Et désespèrent souvent, et enragent parfois …
Aucune infrastructure, pas de commodités,
Le froid qui les saisit malgré des habits chauds
Dormir dans leurs cabines entendre la météo
Attendre le moment où ils vont décamper
Tandis que les voitures des pauvres travailleurs
Se rendant au boulot sous les intempéries
Ignorant le matin quand ils seront partis
Et si le soir venu ils rentreront à l’heure…
La France paralysée O notre beau pays !
Qui n’a pas l’habitude des hivers difficiles
Et je vous laisse penser pour moi qui viens des îles
Quels sont les sentiments qui m’habitent aujourd’hui
Vous avez bien compris quelle est ma situation
Et quel est le doux rĂŞve que je fais maintenant
Un rayon de soleil sous le grand firmament
La mer bleue qui descend jusqu’à l’horizon...
DĂ©roulant son tapis vert ou bleu outre-mer
Balancé par la brise au souffle d’alizé
Et les vagues par milliers de blanche écume crêtées
Portant des souvenirs et des larmes amères….
Oh oui, si seulement la période hivernale
Pouvait nous apporter l’espoir d’un beau voyage
On supporterait mieux d’être pris en otages
Par cette saison froide bien souvent infernale.
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je réalise des exposés sur auteurs contemporains,et célèbres