Ces quelques mots
Que je ne savais où poser
Je les ai jeté sur ce papier
Et puis aussitôt
Les mots se sont mélangés
Pour donner naissance à de petites idées
Qui se promènent
Qui vont, et viennent
Les phrases prennent forme
Et c'est un pamphlet qui apparaît
Rien n'est trop conforme
Mais l'amour s'y complait
Par ici il y a des enfants qui jouent
Qui rient aux éclats
De l'autre une mère aux yeux doux
Qui les caresse de sa voix
Sur l'autre page il y a le désarroi
Les guerres qui tuent
Elles laissent dans l'émoi
Femmes et enfants abattus
Les mots courent sur la page
Pour faire apparaitre un beau paysage
Les animaux en liberté
La nature revisitée
Et il faut laisser les mots
Courir sous sa plume
Car ils décrivent aussitôt
Une idée qui s'assume
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Benoît...
Le mépris des autres est le plus court raccourci vers le mépris de soi même