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Le vent vole plus loin que les plus grands oiseaux,
Vers l’ombre qui s’étend ou le soleil levant.
Le vent s’en va là -bas, ainsi s’en va le vent,
Sur les dunes de sable ou les lacs de roseaux.
La mer nage plus loin que les grands cachalots,
Vers le roc et la plage où le sable est si blanc.
Ainsi nage la mer, la mer et l’océan,
Sur les gouffres profonds qui défient les îlots.
C’est la fierté du vent, c’est la fierté aussi,
Des vagues et des eaux de n’être qu’en sursis,
Et de voguer si bien que les dieux sont amers.
Pas le moindre avion, pas le moindre bateau,
Tant que tourne Gaïa, ne pourra, matelot,
Fendre l’air, fendre l’eau, tels le vent et la mer.
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