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     Récit de voyage (Nouvelle-Calédonie)
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Expéditeur Conversation
momolemarin
Envoyé le :  8/12/2010 17:30
Plume d'or
Inscrit le: 15/8/2010
De: Orléans
Envois: 1611
Récit de voyage (Nouvelle-Calédonie)
La place des cocotiers
Lieu de rencontres, de rendez-vous et de départs de tous les taxis. Une anecdote au sujet des taxis.
Déjà, dans les années soixante-dix, les Européens travaillant sur l'île n'étaient pas rassurés et craignaient la rébellion des canaques. Pour preuve cette histoire authentique.
J'avais fait venir un taxi au port pour visiter Nouméa, le chauffeur étant français, la conversation allait bon train et, voyant sans doute qu'il avait quelqu'un de sérieux avec qui parler, il me raconta ses craintes de voir un jour les habitants de l'île se soulever contre eux.
-"Surtout les chauffeurs de taxi continua-t-il, nous sommes très vulnérables. Des collègues ont un chien dans leur véhicule, mais cela ne suffit pas. Je voudrais être armé".
Et il me tendit la valeur de quatre mille francs français, en me suppliant de lui trouver une arme, J'avais eu le malheur de lui raconter que je revenais à Nouméa dans un petit mois. Cette histoire ne me disait rien, mais il fallait que je ne m'en sorte pas trop mal. Je lui expliquais que je n'avais pas besoin de son argent, que je lui faisais confiance, et que si je trouvais une arme au cours de mes prochaines escales, je ne manquerais pas de la lui remettre dès mon retour (pensant le contraire dans ma tête), car je ne voulais pas d'histoires de ce genre.
D'ailleurs, de retour le mois d'après, je ne mis pas les pieds à terre, pour ne pas risquer de revoir cet individu,
Un autre récit au sujet de cette île lointaine
De tout temps l'alcool était interdit, car les canaques, le soleil aidant, avec une bonne cuite, se battaient à coups de machettes, ce qui faisait désordre. La consigne stricte était plus ou moins respectée, et une bouteille d'anis se négociait sous le manteau dans les trois cents francs. A titre de comparaison, elle se vendait officiellement à l'époque moins de cinquante francs.
Des maîtres d'hôtel peu scrupuleux qui voulaient se faire de l'argent facile, lorsqu'ils étaient sûrs de passer par la Nouvelle-Calédonie, emplissaient leur cambuse de caisses d'anis non déclarées officiellement, qu'ils achetaient avec leurs propres sous et, une fois sur place, il leur suffisait de soudoyer la force de l'ordre de faction au pied du navire, justement pour éviter ce genre de commerce illicite, et le tour était joué.
J'ai connu de la sorte des individus qui, en une seule escale, ont gagné leur salaire d'une année.
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