Nous allons nous revoir et tous deux réécrire
Une page d’amour en un fougueux délire
Encore quelques jours et le rêve revient
Plus bleu que n’est l’azur quand le printemps s’en vient.
Nous partirons tous deux découvrir les jardins
En amoureux comblés et la main dans la main
Octobre posera ses pourpres et ses vermeils
Sur les arbres chantant aux rayons du soleil.
Assis sur un vieux banc près de l’étang qui songe
Nous nous amuserons des beaux canards qui plongent
Les derniers poissons museront sous la surface
Gobant les moucherons dans un rond plein de grâce.
Les saules inclinés sur la berge opulente
Caresseront, de leurs doigts d’or, les eaux dormantes
Une paix infinie règnera sur les lieux
Et il ne restera au monde que nous deux
Très lentement le soir tombera sur l’étang
Tous les bruits s’éteindront, or les souffles du vent
Et le calme sera aussi dans notre cœur
Qui sera tout empli d’un immense bonheur.
Nous nous enlacerons sur le banc vermoulu
Tendres baisers, câlins, jamais interrompus
Etireront le temps jusqu’au lever du jour
Et nous vivrons tous deux un grand moment d’amour.
Le 5 octobre 2005
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)